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Moteur


Un moteur survitaminé
«Nous avons adopté le bloc XU9J4 2 litres 16 soupapes, déjà éprouvé sur d’autres modèles, et nous lui avons greffé un turbo. Echangeurs, radiateurs, turbo... ce ne fut pas simple de tout placer dans le compartiment avant de la 206 ! Le règlement limitant la puissance à 300 chevaux (par une bride de 34 mm), le champ d’investigation “moteur” est limité. Nous soignons donc tous les détails, comme la post-combustion par exemple. Elle permet de maintenir le turbo en régime et donc d’améliorer le temps de réponse à la réaccélération. Ce système crée parfois un bruit disgracieux, d’où son surnom : “bang-bang”. Pour toute la partie moteur, nous travaillons avec Pipo Moteur.»
Une puissance bien exploitée
«Comme le règlement le permet, nous avons fait de la 206 WRC une quatre roues motrices. La puissance étant limitée, il est d’autant plus important de bien la transmettre au sol.
Les différentiels actifs sont un point d’étude important. Actuellement, le différentiel central est piloté et nous utilisons des systèmes mécaniques pour l’avantet l’arrière, mais le pont avant hydraulique est pour bientôt. Quant à la boîte de vitesses, réalisée avec X-Trac, elle est longitudinale pour des raisons d’encombrement et de répartition des masses. Il s’agit d’une boîte séquentielle, c’est-à-dire qu’il suffit au pilote de tirer le levier vers lui pour monter un rapport et de le pousser pour en redescendre un.»


Type
: XU9J4
Disposition : transversale avant
Nombre de cylindres : 4
Cylindrée : 1 997,5 cm3
Alesage x course : 85 x 88 mm
Puissance : 300 ch DIN à 5 250 tr/mn
Couple maxi. : 535 Nm à 3 500 tr/mn
Culasse : aluminium
Soupapes : 4 par cylindre
Bloc cylindres : aluminium
Arbre à cames : 2 arbres à came en tête
Gestion moteur : Magneti Marelli Step 9
Turbocompresseur : Garrett Allied Signal
Lubrification : carter humide en carbone


La caisse: Rigidité d’abord




« Une caisse rigide est indispensable car elle garantit à la fois robustesse face aux obstacles des spéciales, et bon comportement routier. La 206 WRC est bâtie sur une caisse de 206 de série qui est mise à nu et en partie découpée pour loger des passages de roues plus échancrés, un tunnel pour la transmission entre le moteur et les roues arrière, ainsi que l’arceau-cage et certains renforts. On ressoude ensuite les parties découpées : côté, pavillon... Il faut six à sept semaines pour fabriquer une coque et une quinzaine de jours pour assembler tous les organes dessus. Et une saison nécessite de construire entre quinze et vingt voitures ! »

Empattement : 2,468 m
Longueur : 4,005 m
Largeur : 1,770 m
Jantes : OZ 8 x 18’’
Pneumatiques : Michelin
Poids : 1 230 kg
Réservoir de carburant : 85 litres
Carburant : unique, fourni par la FIA
Lubrifiant : Total

Freins

Avant : disques ventilés (355 mm de diamètre) et étriers à 6 pistons
Arrière : disques ventilés (300 mm de diamètre) et étriers à 4 pistons

Suspension


L'architecture des suspensions arrière a été modifiée. Les bras tirés de la voiture de série n'étant pas adaptés aux grands débattements nécessaires à la compétition, ils ont été remplacés par un système pseudo McPherson, à l'instar de l'avant.
L'une des grosses innovations concerne le pilotage électronique des suspensions. Avec un couple ressort/amortisseur donné, les ingénieurs peuvent faire varier les règlages de façon très significative et, donc, influer sur le comportement de la voiture.

Avant :
pseudo McPherson
Arrière : pseudo McPherson
Amortisseurs : Peugeot

Transmission

Embrayage : tri-disque carbone AP 5,5” ou 6’’
Boîte de vitesses : X-Trac à 6 rapports séquentiels en position longitudinale
Différentiels : pont central piloté



 
 
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